Les travaux d’Andréanne Michaud, membre du RBIQ, a été présenté dans Le Devoir

Une importante perte de poids équivaut à une cure de jouvence pour le cerveau, selon une étude québécoise parue dans le plus récent numéro de la revue Neurolmage. La recherche, menée auprès de 32 patients ayant subi une opération de chirurgie bariatrique, démontre que leur cerveau avait rajeuni de plus de cinq ans 24 mois après l’intervention.

Les matières blanche et grise tendent à s’atrophier avec l’âge, « un phénomène tout à fait normal », souligne Andréanne Michaud, directrice de l’étude et professeure à l’École de nutrition de l’Université Laval, mais qui tend à s’accélérer chez les personnes en surplus de poids. « Les réductions de la matière grise dues à l’obésité correspondent d’ailleurs au profil de l’atrophie cérébrale associée à l’âge », précise l’étude.

« L’obésité entraîne donc un vieillissement prématuré du cerveau », explique la professeure Michaud. Les études sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à associer des anomalies cérébrales à des maux liés au surplus de poids, comme l’inflammation, la résistance à l’insuline, le diabète ou l’hypertension.

L’étude menée sous la direction de la chercheuse prouve pour la première fois que le cerveau a la capacité de récupérer de la détérioration engendrée par l’obésité.

Lire l’article original dans Le Devoir »