Par Gasser Saleh / 2021-06-11
Les jeux vidéo sont plus populaires et son industrie est plus plus rentable que jamais auparavant. Ce mode de divertissement a beaucoup changé depuis l’époque des arcades marquées par des jeux tels que Pong et Pac-Man. Les jeux vidéo modernes comportent souvent des graphiques en 3D photoréalistiques renversant en plus de présenter des scénarios complexes et engageants qui ont aidé ce divertissement à dépasser l’industrie du cinéma en termes de profits et de parts du marché. Les joueurs de jeux vidéo deviennent eux-même une partie du narratif en incarnant virtuellement des personnages à travers des jeux ayant des durée de vie dépassant fréquemment les 20 heures de jeu. C’est une expérience fort différente qu’observer une histoire de l’extérieur lors de la projection d’un film de 1 à 2 heures. Cela implique que les jeux vidéo peuvent parfois provoquer des réponses émotionnelles bien plus fortes que les films, ce qui permet à certains jeux de devenir de véritables cultes avec des amateurs dévoués attendant avec impatience la sortie du prochain jeu d’envergure.
La prémisse générale proposée autant par les producteurs de jeux et par les fabricants de composantes matérielles en informatique est que des graphiques plus raffinés vont provoquer un engagement plus important envers le jeu. Cela semble avéré pour les paysages, les objets et même les les costumes et les coupes de cheveux des personnages présentés. Par contre, il pourrait y avoir une exception intéressante à cette règle pour les expressions faciales. Je suis moi-même un fervent gamer mais quand les personnages présentés vivent des émotions telles que la colère ou la tristesse, je me sens rarement réellement empathique envers eux. Pourtant, je suis le premier à verser toutes les larmes de mon corps lorsque quelque chose de dramatique se produit dans un film d’animation avec des personnages modelés de manière moins réaliste. Cela m’a intrigué, et j’ai alors décidé de me renseigner sur pourquoi cela se produisait. J’étais aussi curieux de savoir si j’étais vraiment le seul à avoir de la difficulté à m’émouvoir en voyant uniquement un personnage de jeu vidéo vivre des émotions désagréables. Est-ce que je suis le seul à ressentir un espèce de malaise quand je vois un visage photoréaliste animé exprimant une émotion sur un écran ? Est-ce qu’il y aurait une explication scientifique qui me permettrait de comprendre pourquoi je m'émeus devant des vrais être humains ou encore des personnages avec des traits plus caricaturés mais pas devant des visages informatisés ayant une ressemblance incontestable à des vrais visages ?